Nom, prénoms : Kerr Neris Gwen
Date de naissance ET âge : (Même souci : nous jouons en 1994) le 9 novembre 1970, donc à présent 24 ans
Nationalité / origines : (Pour les adultes, une diversité des origines est envisageable. développer dans la partie Histoire) Américaine de (très) lointaine origine galloise.
Statut : (Choisissez entre "sang pur", "sang mêlé", "né moldu") Sang Pure
Lieu de résidence : Firecrystal Bay, Dans le manoir familial, près des Montagnes.
Profession : Proptriétaire, PDG de la marque de vêtements sorcière « America », de la ligne de bijouterie « Golden ».
Ancien de Salem ? Bien entendu, et à Rosethorn
Famille :
Père : Bevan III Arthur Kerr, homme d’affaires, ministre des affaires étrangères. Décédé en 1977.
Mère : Elisabeth Marguerite Northup. Femme au foyer. Décédé en 1986.
Histoire :
Les familles de sang-purs américaines étaient peu enclines à partager leur sang « Vrais » avec celui des communs mortels. Surtout quand les lignées en question étaient celles des Disciples de Dorothy Eames. Aussi les mariages arrangés étaient monnaies courantes ainsi que leurs lots de désastre.
Neris était issue d’un de ces mariages ratés. Si elle était née chez le premier roturier venu, son père aurait sans doute été alcoolique, sa femme serait sans doute morte sous ses coups et leur fille aurait vécu orpheline et supportant avec résignement la déchéance abattue sur sa famille.
Mais dans son milieu, on faisait ça proprement. Certes le mariage de ses parents n’avaient pas été heureux, mais jamais la bienséance aurait supporté qu’il arrivât à cette lignée des plus pure quoique ce soit qui aurait pu porter atteinte à l’Honneur… en public.
Son père, Bevan Arthur Kerr, troisième du nom, membre de la Très Noble et Haute Famille des Kerr, fils de la dernière porteuse du nom des Montgomery était décrit comme un homme charmant, charismatique, puissant, « un futur ministre de la magie, mon très cher, si, si je vous le jure… ». Homme de qualité, fier de son sang et de ses ancêtres, fils unique comme le veut la tradition, bref très bon parti, il s’était marié avec Elisabeth Marguerite Northup. Plus précisément, l’association commerciale qu’il entretenait avec Richard Northup l’avait poussé à se lier plus intimement avec cette famille.
Elisabeth était arrivé dans le sinistre Kerr’s Manor accompagnée de sa dot et de sa beauté depuis quelques années quand elle tomba enceinte. Oh sonnez hautbois, résonnez musettes, l’héritier va arriver. Cependant, neuf mois à la place de Dylan Kerr, naissait dans la douleur une petite fille qui non contente de prendre la place de l’héritier tant attendu, rendit sa mère stérile. O douleur, ô déception : la lignée des Kerr s’éteindra avec Bevan III.
Comme on peut le comprendre, la jeune Neris fut assez mal accueillie par les deux famillles. Quel crédit accorderait-on à une famille sans héritier ? Le nourrisson fut confié à une nourrice et on ne s’en préoccupa plus.
Il fallait en effet organiser le divorce : les deux clans étaient d’accord là-dessus. Bevan garderait l’enfant et se remarierait tandis qu’Elisabeth rentrerait chez son père et y vivrait jusqu’à la fin de ses jours. D’ailleurs, des accords de mariage étaient déjà conclus : Richard Northup avait offert pour s’excuser de la stérilité inconvenante de son ainée, sa cadette, la très charmante Aliénor Northup âgée d’à peine 17 ans. Cependant alors que les bagages d’Elisabeth avait déjà étaient remplacés par ceux d’Aliénor, il se produit un coup de théâtre : Elisabeth refusait de signer les papiers pour un divorce à l’amiable.
Sans cette précieuse signature, le divorce ne pouvait se faire sans tacher l’honneur des familles. Malgré les sollicitations, le chantage, les menaces, elle s’y refusait.
Neris grandit dans cette atmosphère pesante, passant des seins impersonnels de sa nourrice à la voix impersonnelle du précepteur chargé de lui inculquer le savoir-vivre. C’était une enfant sage et froide. Elle connaissait son père de vue et sa mère de voix et ne comptait pas les approcher de plus près. Une fois par mois, on l’habillait proprement et on l’emmenait boire le thé chez les Emersons, Taylors, Vestals, etc. Le reste du temps on l’ignorait.
Elle allait sur ses sept ans quand le « Drame » arriva. Lassée des remontrances, fatiguée de recevoir des coups et sans doute un peu folle, sa mère tua son père. De sang froid et avec préméditation. Son père se tenait dans le salon avec Aliénor Northup, sa maitresse, quand son mère entra armée d’un couteau de cuisine, s’avança vers son père et lui ouvrit la gorge.
La seule chose qui marqua Neris, quand elle entra dans le salon suite au cri d’Aliénor fut la couleur du sang de son père qui s’étalait, rouge vermeil, sur le canapé et en contredisant ce que lui avait appris son précepteur le matin même, c'est-à-dire que le sang de Vrais était bleu. Après cette réflexion, l’enfant s’en fut hors de la pièce vers ses occupations habituelles.
On publia l’acte de décès. Officiellement son père était tombée d’une malheureuse crise cardiaque, « si jeune, oui, oui comme c’est triste… ». Cependant, les cercles familiaux ne pouvaient acceptées une meurtrière dans leur rang, surtout quand des rumeurs « parfaitement infondées, mon ami, Bethy est un ange et adorait son mari… ils voulaient divorcer ? Ah non, c’était un couple solide, je vous le garantis » tachait l’honneur.
Aussi, sous prétexte d’une profonde dépression, Elisabeth fut alors enfermée dans l’aile psychiatrique de St Douglas.
On décida de laisser Neris à ses grands parents paternels, qui l’élevèrent sans l’apprécier. La fortune familiale périclitait à cause de mauvaises intrigues, et le nom des Kerr allait disparaître. Néanmoins, on lui donna une instruction modèle et l’année de ses douze ans, Neris entra à Salem, dans la prestigieuse faculté de Rosethorn. Elle se fit peu d’amis, et aucun dans sa maison. D’une grande ambition, elle voulait dès cet âge relever son nom et rétablir sa fortune. Lors de sa sixième année, sa mère mourut sans avoir jamais revu sa fille.
A la sortie de Salem, après des études brillantes et un don démontré pour le dessin et la finance, ses grands parents voulurent la marier. Mais il en était hors de question pour elle, qui voulait être une égale à l’homme. Elle se disputa violemment avec ses grands parents, puis partit en claquant la porte. Elle exigea qu’on lui rende la dot de samère et le Kerr’s Manor, qui lui appartenait et sans fut faire sa vie.
Elle se dirigea vers la France, pays de la mode et après des études de commerces, retourna aux Amériques pour créer une marque de mode, « America ». Elle se fit vite une place à l’air libre dans unmilieu déficient chez les sorciers. Agée de 22 ans, elle racheta une chaine de bijouterie qu’elle renomma « Golden ».
Depuis, se vie ne cessait de lui sourire : à présent, elle était un nom de la finance et de la mode, une femme célèbre, une des fortunes les plus importantes du pays. Elle prévoyait de racheter « American Witch ». Elle avait au plusieurs aventures avec des hommes et des aventuriers, mais en femme libre les avait laissés tombés au bout de quelque mois. Etait-elle heureuse ? Elle était riche cela lui suffisait.
Description physique :
Neris est rousse aux yeux gris. Ses cheveux sont soyeux et font nturellement des anglaises. Son visage est un miroir de son âme: son port de tête est royal, sa bouche se fend d'un rictus ironique, son nez en trompette se plisse en une moue dégoutée. Cependant, elle paraît tout de même fragile avec son vsiage fin et se yeux clairs.
Son corps est beau bien qu'elle soit un peu fine. Elle est de taille moyenne, et porte donc souvent des talons. Elle s'habille de façon moderne, uniquement de sa marque. Elle prend grand soin des ses cheveux qu'elle habille d'accessoires.
Caracère :
Les mots pour la décrire ne sont pas particulièrement élogieux: froide, égoïste, ambitieuse, cynique, méprisante, rabaissante. Elle est pourtant généreuses envers ses employés et une véritable flamme avec ses amants. On dit qu'elle croque les hommes et qu'elle les jette. C'est une femme libre et indépendante qui refuse qu'on lui dicte sa conduite. Derrière cette image de femme fatale et riche, ce cahce pourtant encore une enfant en manque d'amour. Rare ceux qui verront cette partie là de son cractère!
Aptitudes particulières, attaches : Doués en dessin, finance et pour les discours.
Autres :Baguette de chêne, nerf de dragon, 27 cm.
Question relative à l'intrigue - Que pense-t-il des Moldus?
Elle ne leur accorde pas d'importance et les méprise, mais de là à les éliminer! Ils sont de bons employés mais de mauvais dirigeants...