Nom, prénoms : Virgil Wallace
Date de naissance : 11 février
Statut : sang mêlé
Origines : américaines
Lieu d'habitation : maison de ses parents en Louisiane
Description physique :
Virgil a des traits très peu quelconques. Le fait est qu'il ne ressemble ni à sa mère ni à son père. Tout d'abord, sa chevelure est d'un brun très foncé, contrairement à ses parents, tous les deux chatains. Ses yeux marrons, petits mais pénétrants, reflètent une certaine vivacité. Le jeune homme a une posture aisée et naturelle. Il dégage une classe avérée, un style qui lui est propre, ce qui le rend unique parmi les autres élèves de son âge. De fines lèvres portent son sourire souvent amusé, et une expression détachée est arborée sur son visage sans imperfection.
Caractère :
On peut dire un caractère marqué. Virgil déteste se faire marcher sur les pieds. Très imbu de lui-même, il aime se trouver en position de force par rapport à ses interlocuteurs. Il a également un côté cynique, blasé, et un sens de la répartie non négligeable. D'un autre angle, il incarne un véritable passionné du savoir et de la magie. Il est doté d'une logique remarquable, d'ailleurs très souvent vantée par sa famille. Il a toujours été différent, original. Il va sans dire qu'il ne peut se passer de la sensation d'être considéré plus longuement des autres regards. Il aime attirer à lui toute l'attention qu'il considère à la hauteur de sa personne.
Virgil a une vision curieuse vis à vis de la société. D'une part, il se moque des gens et de leurs manières, d'une autre, ceux-ci le passionnent. Il aime à les observer, à les tester, en faire des pions sur son plateau de jeu. Car il voit la vie comme une partie d'échecs dont il doit trouver les stratégies pour arriver à ses fins. Comment en aurait-il pu être autrement? Pour lui, c'est un défi. Il veut prouver au monde qu'il ne suffit pas de rester assis dans un fauteuil confortable pour découvrir les couleurs et les bienfaits de l'existence humaine. Il veut connaître, tout savoir, tout sentir: l'excitation, l'envie, la rage, la joie, les peines... Il veut tout simplement se laisser vivre. Ne pas se plonger dans une monotonie insupportable, en attendant que la mort ne le sépare de son corps. On n'a pas plus d'une chance. Si on la rate, on se sacrifie. C'est ainsi qu'il voyait ses parents. Virgil était leur seul espoir, avoir mis au monde un être supérieur tel que lui était la seule consolation, le seul prétexte à leur médiocre existence
Famille :
Né dans une famille sorcière modeste, Virgil n'a jamais connu le luxe, la commodité, et les privilèges quelconques dont pouvaient bénéficier certains de ses camarades issus de grande lignée. Une mère vendeuse de chaudrons, et un père chauffeur du Superbus (grand rival du Magicobus aux USA ), le petit Wallace s'est toujours distingué grâce à ses talents intellectuels, et représente à lui seul l'honneur de la famille. En effet, qu'il ait gagné des concours et se soit fait plusieurs fois remarqué parmi leurs amis flatte grandement la famille, et le jeune garçon n'a cessé de recevoir le long de ces onze années toutes les louanges de ses parents, qui ont fait de lui ce qu'il est devenu maintenant. Pour résumer: d'un penchant prétentieux et sûr de lui-même.
Histoire :
Le jeune Wallace a habité toutes ces années dans un lieu peu commode. Il en avait presque honte auprès de ses amis, quant à eux, très riches. Il ne savait pourquoi, mais il était attiré par ce genre de milieu. Il aimait les endroits flatteurs, le luxe, et être en compagnie de ces fils à papa lui offrait en quelque sorte le confort que ses parents ne pouvaient pas lui offrir. En réalité, il comblait son manque en prétendant faire partie du cercle aristocratique. Il ne s'agissait pas là de ses véritables amis, car il allait sans dire qu'il se considérait bien supérieur à ces gamins pourri gâtés dont le crâne était bourré de préjugés inculqués par leurs parents. Mais il ressentait un besoin insurmontable de se faire valoir par d'autres personnes que ses parents. Eux étaient trop facilement influençables, il suffisait de peu pour les mettre en extase devant lui. Ils étaient des pions, comme tous les autres, bien trop faciles à manipuler. Or Virgil avait besoin de difficulté, se sentir menacé lui permettait en quelque sorte de se tenir sur ses gardes, et le défi était d'autant plus piquant. Il avait le goût du risque, l'inconnu l'excitait.
Ainsi, il attendait vivement ses onze ans jusqu'à son départ à Salem. Il était plus qu'impatient, avide de nouvelles aventures.
Question relative à l'intrigue - Que pense-t-il des Moldus ?
Il méprise ceux qui ne manient pas assez bien l'art de la sorcellerie, mais il n'est pas contre ceux qui n'en ont pas les moyens. Il y a pour lui deux catégories de gens, les forts et les faibles. Donc on peut dire qu'il classe les moldus dans cette dernière catégorie, bien que ses parents aussi y soient répertoriés étant toutefois plus sorciers dans sang.
