Nom, prénoms : Damarell, James
Age du personnage : 12 ans
Statut : sang sorcier
Origines : américaines depuis la première vague d’immigration - de très lointaines origines britanniques
Lieu d'habitation : Brooklyn, New York, appartement de Tante Arabella
Famille : La famille proche de James se limite à trois membres seulement. Ses parents, Robert et Teresa sont installés à Samarcande, où ils tiennent un juteux commerce de tapis volants. Autant dire que James ne les voit quasiment jamais.
Ce dernier vit depuis sa plus tendre enfance dans l’appartement ranci de sa tante Arabella, sœur ainée de Robert et tutrice légale du jeune garçon. Tante Arabella est un sacré personnage ! De ses lunettes à grosse monture incrustée de diamants en toc, à ses robes excentriques en passant par sa lecture quotidienne de American Witch (oui oui, vous avez bien lu « quotidienne »), tout en elle crie la superficialité, l’exubérance et la stupidité. Anglomaniaque dans l’âme, elle vénère Gilderoy Lockhart et est sans doute la dernière à en être encore fan. Droguée aux feuilles d’asphodèle, elle enregistre un nombre impressionnant de tics, et se caractérise par une extrême lenteur du cerveau. Tante Arabella incarne, dans l’imaginaire de James, toutes les choses qu’il tient en horreur.
Histoire : Au commencement, il y avait Teresa, et il y avait Robert. On n’a jamais vraiment su pour quelle raison obscure ces deux là se sont installés ensemble. Elle, brillante jeune femme passionnée des contrées lointaines et des formes anciennes de magie. Lui, petit boutonneux rédacteur à la Gazette de Boston tout ce qu’il y a de plus trivial, avec pour ambition d’obtenir un poste de chroniqueur à temps plein au Washington Post, sans doute le journal le plus ennuyeux de la presse sorcière américaine.
Mais, si l’union de ces deux êtres diamétralement opposés a fini par être digérée, personne ne put expliquer comment, deux ans suivant leur mariage, ce couple des plus improbables en est venu à mettre au monde un fils, alors que leur priorité première (voire la seule) était leur entreprise de tapis volants en Ouzbékistan. Autant le dire tout de suite : le garçon, rejeton malheureux d’une famille inexistante, fut une erreur de la nature.
Ceci expliqua sans doute le destin très singulier de James Damarell. Il fut donc placé d’emblée sous la tutelle de la très snob Tante Arabella, qu'il méprisait et détestait jusqu'à l'odeur de son eau de toilette dernier cri procurée à Paris. Aucun lien d'affection ne liait la tante et son neveu, et ce, depuis le début. Dès son plus jeune âge, James fut donc plus ou moins forcé à acquérir une grande indépendance.
Le cercle d'amis d'Arabella était tout à son image : gonflé de superbe, porté sur l'ostentation et intellectuellement limité. Seul Alexander Beck, individu singulier exerçant la profession de détective privé et dont on se demandait ce qu'il faisait avec tous ces gens, avait réussi à éveiller l'intérêt de James. Cet homme devint peu à peu, et dans les limites de ce que l'indépendance et l'autosuffisance de James le permettaient, une sorte de mentor pour le jeune garçon. Il lui apprit la fourberie, lui dévoila le pouvoir de l'argent et la vanité de la plupart des personnes, leur naiveté et leur stupidité aussi. En qualité de détective privé, il en savait un rayon sur les gens, et apprit à James ce qui devint l'un de ses credos : puisqu'on ne peut faire confiance à personne, à quoi ça sert d'être un homme de confiance? Dès lors, James se mit à voir le monde sous un autre angle: la vie se jouait sur un plateau de jeu où c'était chacun pour soi, et où le bluff était une condition sine qua non de survie. Que le meilleur gagne.
Lorsqu'il fut en âge de se défendre, James se mit à arpenter les rues de Brooklyn et très vite, aucun recoin du quartier ne lui fut inconnu. Mis à part Beck, il fréquentait également quelques garçons du quartier (il était très solitaire dans l'âme, mais détestait ne pas être entouré), des Moldus principalement étant donné que peu de sorciers de sa connaissance habitaient Brooklyn. Son goût pour escroqueries et machinations de toute sorte se développa à cette époque. Tante Arabella dormant toujours jusqu'à midi, James développa la facheuse habitude de lui dérober sa baguette magique et, le matin, il se postait sur une place publique et exécutait des "tours de magie" pour divertir habitants et touristes Moldus. Sa réputation de meilleur prestidigitateur de Brroklyn, apparaissant toujours à un endroit différent et portant toujours un masque, grimpa en flèche, et lui permit d'amasser une petite fortune, considérable pour un garçon de son âge. Plus tard, il se retrouvera impliqué dans bon nombre de machinations similaires, poussé par son ambition et son goût pour l'argent et le luxe croissants.
Description physique : Comme si le visage pouvait s'adapter à la personnalité, celui de James est doté de traits durs, lui otant d'office tout air "bon enfant" propre à un gamin de douze ans. Des cheveux de jais encadrent un visage fin, la courbe des lèvres forme neuf fois sur dix un sourire sarcastique lorsque sourire il y a, et un regard foncé, impénétrable, met mal à l'aise toute personne qui se l'attire. Tout le monde s'accorde à dire que James est intrigant, autant physiquement que dans ses manières.
Concernant son cours, il est plutôt grand et un brin trop maigre, mais la classe que confèrent ses vêtements souvent luxueux (son amour des grandeurs) parviennent à effacer les défauts si défauts il y a.
Caractère : Ce qu'il faut savoir sur James, c'est que c'est avant tout quelqu'un de nombriliste à l'extrême, qui ne vit que pour lui. Les autres ne l'intéressent que dans la mesure où ils peuvent lui apporter quelque chose. Doté d'un aplomb et d'une arrogance naturelles, James, à 12 ans déjà, en impose. Les gens s'accordent en général à lui préter un franc-parler qui ne s'encombre d'aucune retenue, mais plus que de la franchise, cela relève souvent d'une volonté de provoquer. James aime se faire remarquer et y parvient fort bien.
Aptitudes particulières, attaches : C'est un menteur hors pair. C'est également un joueur de Quidditch assez doué (surtout au poste de batteur).
Concernant les attaches, James ne s'en encombre pas.
Question relative à l'intrigue - Que pense t il des Moldus ? Vous l'avez remarqué, James n'éprouve aucune répugnance à l'idée de fréquenter des moldus. Néanmoins, c'est un garçon sans attaches, sans principes, sans convictions, et cruellement dénué de tout sens de la loyauté. En d'autres termes, c'est un opportuniste, et, si l'avenir réserve des cieux plus cléments aux les défenseurs forcenés du Sang Pur, soyez assuré que James n'hésitera pas une seconde à retourner sa veste.